Lou Payen
En quoi le Cyberpunk alimente-t-il l'image de la dystopie ?
Le terme Cyberpunk résulte d'une association des mots cyber, préfixe de "cybernétique" et "punk" en référence au mouvement musical du même nom et de son slogan nihiliste No Future. Il a été initié dans les années 70-80 aux États-Unis par des auteurs comme Bruce Sterling et William Gibson. C’est dans un article du critique Gardner Dozois dans le Washington Post, qu'apparaît pour la première fois le terme Cyberpunk, utilisé pour qualifier le style de l'œuvre de Gibson.
Les deux axes
L’homme de demain augmenté et aliéné
Le transhumanisme apparaît comme une volonté de s’augmenter par des extensions techniques afin de transcender sa condition humaine.
- invention de l'exosquelette : équipement d’assistance physique biomécanique ou motorisé diminuant l’impact des manutentions de charges.
- les vêtements de sport aux propriétés nouvelles : capables de régulation de la température du corps pour des résultats physiques améliorés.
- Hussein Chalayan, défilé / performance After Words10 : modification artificielle du corps.
Une rébellion en marche pour retrouver un sens éthique
Le héros est un hacker marginal qui sillonne la Matrice afin de s’en libérer. Le rejet total du système fait naître ce besoin de révolte d’un homme souhaitant à tout prix retrouver son humanité.
- Vivienne Westwood : emblème du mouvement punk, incarne la mode de l'insurrection.
- Iris Van Herpen : approche nouvelle de la technologie en harmonie avec la nature.
- Collectif 5.5 : Un progrès dans la réparation avec un nouveau design plus responsable.
